
Trouble Dysphorique Prémenstruel : Diagnostic et Traitements
Irritabilité, angoisse, gonflement… Découvrez les symptômes du TDPM, le diagnostic et les traitements.
La dépression masquée désigne un état dépressif où les symptômes classiques de tristesse semblent absents ou dissimulés, donnant l’impression d’un fonctionnement normal malgré une grande souffrance intérieure.
Cette réalité clinique nécessite une attention particulière car elle peut passer inaperçue tout en causant une détresse significative.
Le questionnaire PHQ9 est utilisé pour le dépistage et la mesure de la gravité de la dépression chez les adolescent·es et les adultes.
La dépression masquée, aussi appelée « dépression souriante » ou « silencieuse », correspond généralement à une dépression légère ou modérée où nous parvenons à maintenir notre fonctionnement social et professionnel. Les symptômes classiques de tristesse sont refoulés ou dissimulés, mais la souffrance intérieure reste réelle.
On observe des douleurs chroniques inexpliquées, une fatigue excessive, des troubles du sommeil et de l’appétit, une irritabilité marquée, des difficultés de concentration, un perfectionnisme excessif et parfois des comportements compensatoires comme la surconsommation d’alcool ou de nourriture pour apaiser le mal-être.
Plusieurs mécanismes nous poussent à dissimuler notre état : les mécanismes de défense psychologiques comme le déni ou la rationalisation, la pression sociale et la stigmatisation, ainsi que les distorsions cognitives liées à la dépression elle-même qui nous font croire que nous ne méritons pas d’aide.
Le diagnostic repose sur un entretien approfondi avec un professionnel de santé. Le médecin généraliste réalise d’abord un bilan pour écarter d’autres causes possibles, évalue notre état psychologique global et nous oriente si nécessaire vers un spécialiste. Il n’existe pas de test sanguin validé pour diagnostiquer la dépression.
Les causes sont multifactorielles : facteurs biologiques comme les déséquilibres neurochimiques, facteurs psychologiques tels que le perfectionnisme ou les traumatismes non résolus, facteurs sociaux et environnementaux comme les événements stressants, et parfois des maladies associées comme les troubles endocriniens ou cardiovasculaires.
Le traitement combine généralement psychothérapie (notamment TCC pour modifier les schémas de pensée négatifs), parfois des antidépresseurs selon la sévérité, et des changements de mode de vie : activité physique régulière, exposition à la lumière naturelle, alimentation équilibrée, amélioration du sommeil et techniques de gestion du stress.
Nous pouvons créer un espace de dialogue sécurisant sans jugement, être attentifs aux changements subtils dans son comportement, l’encourager doucement à consulter sans forcer, maintenir le lien par des gestes simples et réguliers, tout en respectant son rythme et en prenant soin de notre propre santé mentale.
La dépression masquée désigne un état dépressif où les symptômes classiques de tristesse et de désespoir semblent absents, refoulés ou dissimulés. Les malades nous paraissent donc fonctionnels, et parfois même joyeux malgré une grande souffrance intérieure.
Pour autant :
Il est important de noter que la dépression masquée – également appelée « dépression souriante », silencieuse » ou encore « mélancolie souriante » – n’est pas un trouble clinique officiellement répertorié dans la Classification Internationale des Maladies, mais elle décrit néanmoins une réalité clinique observée par de nombreux professionnels de santé.
La dépression masquée correspond généralement à une dépression légère ou modérée où nous parvenons, avec plus ou moins de difficultés, à maintenir notre fonctionnement social et professionnel. Cela ne signifie pas que la souffrance est moindre, mais plutôt qu’elle s’exprime différemment.
La dépression est une maladie psychique qui est caractérisée par la persistance durant plus de 2 semaines de plusieurs des symptômes suivants :
La dépression s’exprime donc à travers une variété de symptômes qui affectent différemment l’humeur, les pensées et le comportement des malades.
Le questionnaire PHQ9 est utilisé pour le dépistage et la mesure de la gravité de la dépression chez les adolescent·es et les adultes.
Plusieurs facteurs peuvent nous pousser à dissimuler notre dépression, même inconsciemment :
Notre psychisme utilise différents mécanismes pour se protéger de la souffrance :
Les préjugés persistants sur la santé mentale créent un environnement où nous préférons cacher nos symptômes :
Selon l‘Organisation Mondiale de la Santé, environ une personne sur six souffre de dépression au cours de sa vie, sans distinction de genre, d’âge ou de statut social.
La dépression elle-même brouille notre perception et génère des pensées négatives qui nous poussent à la cacher :
Ces distorsions cognitives font partie des symptômes de la dépression et peuvent être travaillées en thérapie.
Si nous reconnaissons plusieurs des symptômes, consulter un·e professionnel·le de santé constitue l’étape essentielle pour comprendre ce qui se passe et obtenir de l’aide.
Le médecin généraliste représente souvent la porte d’entrée idéale pour un premier échange.
Son rôle sera de :
Le diagnostic repose principalement sur un entretien approfondi, où nous pourrons exprimer nos difficultés et leurs impacts sur notre quotidien.
Il n’existe pas de test sanguin ou d’imagerie médicale qui soit validé pour diagnostiquer la dépression. C’est pourquoi l’avis d’un·e professionnel·le est irremplaçable.
Une fois la dépression masquée identifiée, on cherchera à comprendre ses origines, qui sont généralement multifactorielles :
Le diagnostic permet également de distinguer la dépression masquée d’autres troubles aux symptômes similaires :
La psychothérapie constitue souvent le pilier du traitement de la dépression masquée. Plusieurs approches ont démontré leur efficacité :
La durée du traitement varie selon notre situation particulière, la sévérité de nos symptômes et notre réponse à la thérapie. Un suivi régulier permet d’ajuster l’approche thérapeutique si nécessaire.
Dans certains cas, notamment pour les dépressions modérées à sévères, un traitement antidépresseur peut compléter la psychothérapie.
Ces médicaments, prescrits uniquement par un médecin, agissent sur les neurotransmetteurs cérébraux pour aider à rétablir l’équilibre chimique perturbé dans la dépression.
Il est important de savoir que les effets des antidépresseurs ne sont généralement pas immédiats (cela prend 2 à 4 semaines) et qu’un suivi médical régulier est nécessaire.
Pour être efficace, le traitement doit être suivi rigoureusement et ne doit jamais être arrêté brutalement.
Adopter des habitudes de vie saines peut améliorer notre état et compléter efficacement les autres traitements :
Passer du temps à l’extérieur, surtout le matin, peut aider à réguler notre horloge biologique et améliorer notre humeur, particulièrement en cas de composante saisonnière à notre dépression.
L’exercice libère des endorphines, améliore l’humeur et réduit le stress. Même une marche quotidienne de 30 minutes peut faire une différence notable. L’activité physique améliore également la qualité du sommeil et renforce notre sentiment d’accomplissement.
Certains nutriments jouent un rôle dans la régulation de l’humeur, notamment les acides gras oméga-3, les vitamines du groupe B, le magnésium et les antioxydants. Privilégier les aliments non transformés, les fruits et légumes, les protéines maigres et les céréales complètes peut soutenir notre santé mentale.
La dépression perturbe souvent le sommeil, créant un cercle vicieux. Établir une routine de coucher, limiter les écrans avant le coucher, créer un environnement propice au sommeil et pratiquer des techniques de relaxation peuvent améliorer notre repos nocturne.
La respiration profonde ou la relaxation musculaire progressive nous aident à réduire le stress et l’anxiété, souvent associés à la dépression masquée. Ces pratiques permettent également de développer une meilleure connexion entre le corps et l’esprit, particulièrement bénéfique dans ce type de dépression où les manifestations corporelles sont prédominantes.
Ces substances peuvent donner l’impression d’un soulagement en masquant temporairement les symptômes, mais elles aggravent la dépression à long terme. Leur réduction contribue significativement à l’efficacité des autres traitements.
Si nous soupçonnons qu’un proche souffre de dépression masquée, nous pouvons l’aider de plusieurs façons :
N’oublions pas de prendre soin de notre propre santé mentale, car soutenir une personne en dépression peut être émotionnellement exigeant.
La dépression masquée représente une réalité clinique complexe qui nécessite une attention particulière de notre part et de celle de nos proches. Sa nature « invisible » ne diminue en rien la souffrance qu’elle génère, mais rend son identification plus délicate.
L’essentiel est de retenir que derrière un fonctionnement apparemment normal peut se cacher une détresse réelle. Les signaux d’alarme – douleurs chroniques, fatigue persistante, irritabilité ou perfectionnisme excessif – méritent notre attention et ne doivent pas être minimisés.
Cette forme de dépression nous rappelle l’importance de cultiver des espaces de dialogue authentique dans nos relations, où chacun peut exprimer ses difficultés sans crainte du jugement. Elle souligne également combien la stigmatisation autour de la santé mentale peut pousser à dissimuler sa souffrance.
Au-delà du diagnostic et du traitement, la dépression masquée interroge notre rapport collectif à la vulnérabilité et à l’expression des émotions. Comment créer des environnements – familiaux, professionnels, sociaux – où nous puissions être authentiques sans crainte ? Comment développer notre capacité d’écoute et d’observation bienveillante ?
Ces questions dépassent le cadre médical et nous invitent à réfléchir à la construction d’une société plus attentive aux signes subtils de la détresse humaine.
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Ressources
En cas d’urgence
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