
Dépression de l’Adolescent et l’Enfant : Repérer et Réagir (Guide)
Guide pour repérer les premiers signes de la dépression chez l’adolescent et l’enfant et réagir rapidement.
Vous êtes vous déjà dit : “J’ai tout pour être heureux, mais je ne ressens rien… »
On peut parfois se sentir vide, anesthésié·e et incapable de ressentir la moindre émotion positive.
Ce phénomène se nomme l’anhédonie. Et c’est un symptôme caractéristique de plusieurs troubles psychiques qu’il est nécessaire de traiter rapidement.
Alors aujourd’hui, je vous propose de découvrir :
Alors si vous cherchez à comprendre et à surmonter l’anhédonie, vous êtes au bon endroit.
L’anhédonie est la perte partielle ou totale de la capacité à ressentir du plaisir, même dans des situations habituellement agréables comme voir des amis, écouter de la musique ou savourer un repas. Ce n’est pas une maladie en soi mais un symptôme présent dans plusieurs troubles psychiques, notamment la dépression et la schizophrénie.
Les personnes touchées se sentent souvent vides, indifférentes et sans motivation. Elles peuvent perdre l’intérêt pour leurs loisirs, réduire leurs contacts sociaux, exprimer moins d’émotions et même ressentir une baisse du désir sexuel. Ces signes entraînent un isolement progressif et une forte dégradation de la qualité de vie.
L’anhédonie apparaît souvent comme un symptôme d’un trouble psychique, surtout la dépression, mais aussi la schizophrénie ou les troubles bipolaires. Elle peut être déclenchée par un traumatisme, un choc émotionnel, un burn-out ou un stress prolongé. Certains médicaments, l’isolement social ou la fatigue intense peuvent aussi favoriser son apparition.
Il est conseillé de consulter un·e professionnel·le si l’anhédonie dure plus de deux semaines, perturbe le quotidien ou s’accompagne d’autres signes préoccupants. Un médecin ou un psychiatre pourra en identifier la cause, poser un diagnostic précis et proposer un traitement adapté pour favoriser le rétablissement.
Le traitement associe souvent psychothérapies (TCC, ACT, thérapie interpersonnelle), médicaments agissant sur les neurotransmetteurs, et méthodes complémentaires comme l’exercice, une alimentation équilibrée, un sommeil régulier et l’exposition à la lumière. Cette combinaison progressive aide à réactiver le plaisir et à améliorer la qualité de vie.
L’anhédonie vient de deux mots grecs : « an » (sans) et « hedone » (plaisir). C’est l’incapacité, partielle ou totale, à ressentir du plaisir ou à l’anticiper. Ce n’est pas une maladie en soi, mais plutôt un symptôme qu’on retrouve dans plusieurs troubles psychiques.
L’anhédonie est « une diminution de la capacité à éprouver du plaisir dans des situations normalement agréables ».
On distingue deux principales formes d’anhédonie :
Ces deux formes peuvent exister ensemble ou séparément chez une même personne.
Quand on souffre d’anhédonie, on peut toujours ressentir d’autres émotions, surtout les négatives (tristesse, colère, peur), mais on perd spécifiquement la capacité à ressentir le plaisir et la récompense.
Parfois, la joie est présente le temps de l’activité mais elle semble rapidement s’évaporer pour laisser nouveau place à la tristesse.
L’anhédonie se manifeste par différents signes qui peuvent vraiment affecter notre qualité de vie :
L’anhédonie résulte d’une interaction complexe entre facteurs biologiques, psychologiques et environnementaux.
Dans notre cerveau, l’anhédonie est liée à un problème dans ce qu’on appelle le « circuit de la récompense ». Ce circuit est comme un système électrique qui s’active normalement quand nous faisons quelque chose d’agréable.
Quand ce circuit ne fonctionne pas bien, on peut perdre la capacité à ressentir du plaisir.
Ce circuit fonctionne grâce à trois éléments principaux :
Des examens d’imagerie cérébrale ont montré que chez les personnes souffrant d’anhédonie, ces régions sont moins actives qu’elles ne devraient l’être. D’autres substances chimiques comme la sérotonine, l’endorphine et l’ocytocine jouent aussi un rôle dans ce phénomène.
L’anhédonie apparaît souvent avec d’autres problèmes de santé mentale :
Le questionnaire PHQ9 est utilisé pour le dépistage et la mesure de la gravité de la dépression chez les adolescent·es et les adultes.
Plusieurs éléments de notre vie et de notre environnement peuvent favoriser l’apparition de l’anhédonie :
Il faut aussi savoir que certains médicaments peuvent provoquer de l’anhédonie comme effet secondaire. C’est notamment le cas de certains médicaments contre les troubles psychiques ou contre l’hypertension.
Il est important de consulter un professionnel de santé si l’anhédonie :
On peut d’abord en parler à notre médecin généraliste, qui pourra nous orienter vers un psychiatre ou un psychologue selon nos besoins.
Une évaluation complète permettra de comprendre les causes de notre anhédonie et de nous proposer un traitement adapté.
N’oublions pas que l’anhédonie est souvent un signe de dépression ou d’autres troubles mentaux qui peuvent être traités. Ne pas rester seul·e face à ce symptôme est la première étape vers le rétablissement.
Plusieurs types de thérapies peuvent aider :
Quand l’anhédonie fait partie d’un problème de santé mentale plus large, des médicaments peuvent être prescrits :
À côté des traitements médicaux, plusieurs activités peuvent aider à retrouver du plaisir :
Médecin psychiatre, spécialiste des Thérapies Cognitives et Comportementales et rattaché au Service de Santé des Armées (Grand Est).
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Ressources
En cas d’urgence
Feel n’est pas un dispositif médical, et ne peut remplacer une consultation auprès d’un·e professionnel·le de santé.
Si vous avez des pensées suicidaires, appelez vite le 31 14.
Complétez ce court test pour savoir où vous en êtes.
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