Échelle de Hamilton : Test Dépression (HDRS-21)
L’échelle de Hamilton est un outil pour évaluer la sévérité et l’évolution de l’état dépressif d’un patient.
L’Échelle de Hamilton pour la Dépression (HDRS-21) est un outil d’évaluation clinique largement utilisé pour mesurer l’intensité des symptômes dépressifs.
L’utilisation de l’HDRS-21 nécessite une formation spécifique pour garantir une évaluation précise et fiable des symptômes dépressifs.
L’HDRS-21 est un outil clinique utilisé pour évaluer la gravité des symptômes dépressifs. Initialement développée pour suivre l’évolution des symptômes sous traitement antidépresseur, elle inclut des questions sur des symptômes fréquents (comme la tristesse ou l’insomnie) et d’autres plus rares, liés à des formes spécifiques de dépression.
Son utilisation nécessite une formation spécialisée pour garantir des résultats précis. Le score obtenu aide à diagnostiquer la gravité de la dépression et à en assurer le suivi :
Cet examen est codé dans la Classification Commune des Actes Médicaux (CCAM) :
En résumé, l’HDRS-21 est un outil précieux pour adapter les traitements et surveiller l’évolution des patients.
Lors d’une dépression légère, les symptômes provoquent certes de la détresse, mais restent gérables.
La personne malade parvient encore à travailler correctement et conserve une vie sociale à peu près normale.
Quelqu’un qui ne la connaît pas bien pourrait même ne percevoir aucune différence avec son comportement d’avant.
Dans ce cas, la psychothérapie s’avère plus efficace que le traitement médicamenteux.
Dans ce cas, la psychothérapie s’avère plus efficace que le traitement médicamenteux.
Pour reconnaître une dépression modérée, on note que les symptômes dépressifs sont plus marqués.
La performance professionnelle peut être affectée et la vie sociale est maintenue avec difficulté, au prix de gros efforts. L’entourage du ou de la patient(e) peut sans doute déceler un changement.
Ici, le traitement psychothérapique est aussi bénéfique que le traitement médicamenteux.
Un épisode sévère se caractérise par des symptômes nombreux, causant une souffrance ingérable, une vie professionnelle nettement perturbée et un fonctionnement social grandement affecté.
Les proches et/ou collègues perçoivent probablement que le ou la patient(e) ne va pas bien.
En cas de dépression sévère, il est indispensable de se faire aider par des professionnels.
Le traitement médicamenteux s’avère alors plus efficace que la psychothérapie seule, bien que la combinaison des deux soit idéale.
Le traitement de la dépression comprend la psychothérapie à laquelle peut s’ajouter une prescription de médicaments antidépresseurs.
Parmi les soins recommandés, la Thérapie Cognitive et Comportementale (ou TCC) est la forme de thérapie qui présente les meilleurs résultats cliniques en offrant des effets rapides et durables.
Pour en savoir plus sur les Thérapies Cognitives et Comportementales, et découvrir consultez notre article dédié : Thérapie Comportementale et Cognitive (TCC) : Ce qu’il Faut Savoir
Réponses :
A) Non
B) Oui. Etats affectifs signalés uniquement si on l’interroge (ex. pessimisme, sentiment d’être sans espoir)
C) Oui. Etats signalés spontanément et de manière verbale ou sonore (ex. par des sanglots occasionnels).
D) Oui. Etats communiqués de manière non verbale (ex. expression faciale, attitude, voix, tendance à sangloter).
E) Oui. La personne ne communique pratiquement que ces états affectifs verbalement et non verbalement.
Réponses :
A) N’a pas de sentiment de culpabilité.
B) S’adresse des reproches à lui-même, a l’impression qu’il a causé un préjudice à des gens.
C) Idées de culpabilité ou ruminations sur des erreurs passées ou sur des actions condamnables.
D) La maladie actuelle est une punition. Idées délirantes de culpabilité.
E) Entend des voix qui l’accusent ou le dénonce et/ou a des hallucinations visuelles menaçantes.
Réponses :
A) N’a pas d’idée suicidaire
B) A l’impression que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue.
C) Souhaite être mort ou équivalent: toute pensée de mort possible dirigée contre lui-même.
D) Idées ou geste de suicide.
E) Tentatives de suicide (coter toute tentative sérieuse).
Réponses :
A) Pas de difficulté à s’endormir.
B) Se plaint de difficultés éventuelles à s’endormir: par exemple de mettre plus d’une demi-heure.
C) Se plaint d’avoir chaque soir des difficultés à s’endormir.
Réponses :
A) Pas de difficulté.
B) Le malade se plaint d’être agité et troublé pendant la nuit.
C) Il se réveille pendant la nuit (coter toutes les fois où le malade se lève du lit, sauf si c’est pour aller aux toilettes).
Réponses :
A) Pas de difficulté.
B) Se réveille de très bonne heure le matin mais se rendort.
C) Incapable de se rendormir s’il se lève.
Réponses :
A) Pas de difficulté.
B) Pensées et sentiments d’incapacité, fatigue ou faiblesse se rapportant à des activités professionnelles ou de détente.
C) Perte d’intérêt pour les activités professionnelles ou de détente, ou bien décrite directement par le malade, ou indirectement par son apathie, son indécision et ses hésitations (il a l’impression qu’il doit se forcer pour travailler ou pour avoir une activité quelconque).
D) Diminution du temps d’activité ou diminution de la productivité. À l’hôpital: coter si le malade ne passe pas au moins trois heures par jour à des activités, aide aux infirmières ou thérapie occupationnelle (à l’exclusion des tâches de routine de la salle).
E) A arrêté son travail en raison de sa maladie actuelle. À l’hôpital, coter si le malade n’a aucune activité que les tâches de routine de la salle, ou s’il est incapable d’exécuter ces tâches de routine sans être aidé.
Réponses :
A) Langage et pensée normaux.
B) Léger ralentissement à l’entretien.
C) Ralentissement manifeste à l’entretien.
D) Entretien difficile.
E) Stupeur.
Réponses :
A) Aucune.
B) Crispations, secousses musculaires.
C) Joue avec ses mains, ses cheveux, etc.
D) Bouge, ne peut rester en assis tranquille.
E) Se tord les mains, ronge ses ongles, arrache ses cheveux, se mord les lèvres.
Réponses :
A) Aucun trouble.
B) Tension subjective et irritabilité.
C) Se fait du souci à propos de problèmes mineurs
D) Attitude inquiète, apparente dans l’expression faciale et le langage.
E) Peurs exprimées sans qu’on pose des questions
Réponses :
A) Aucun de ces symptômes
B) Symptômes légers
C) Symptômes modérés
D) Symptômes sévères
E) Symptômes très invalidants frappant le sujet d’incapacité fonctionnelle
Réponses :
A) Aucun symptôme
B) Manque d’appétit, mais mange sans y être poussé
C) Des difficultés à manger en l’absence d’incitations. Demande ou besoins de laxatifs, de médicaments intestinaux
Réponses :
A) Aucun
B) Lourdeurs dans les membres, dans le dos ou la tête. Douleurs musculaires. Perte d’énergie et fatigabilité.
C) Coter au cas où n’importe quel symptôme est net.
Réponses :
A) Absents
B) Légers
C) Sévères
Réponses :
A) Absente
B) Attention concentrée sur son propre corps.
C) Préoccupations sur sa santé.
D) Plaintes fréquentes, demandes d’aide, etc.
E) Idées délirantes hypochondriaques.
Réponses :
A) Pas de perte de poids.
B) Perte de poids probable liée à la maladie actuelle.
C) Perte de poids certaine (suivant ce que dit le sujet).
Réponses :
A) Moins de 500 g de perte de poids par semaine.
B) Plus de 500 g de perte de poids par semaine.
C) Plus de 1 kg de perte de poids par semaine.
Réponses :
A) Reconnaît qu’il est déprimé et malade.
B) Reconnaît qu’il est malade, mais l’attribue à la nourriture, au climat, au surmenage, à un virus, à un besoin de repos, etc.
C) Nie qu’il est malade.
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