Burnout Test Gratuit : Souffrez-Vous d'Épuisement ?

Sommaire :

Le test de burnout CBI (Copenhagen Burnout Inventory) permet d’évaluer en 5 minutes notre niveau d’épuisement professionnel selon 3 dimensions distinctes. Ce questionnaire ne remplace pas un diagnostic médical mais offre une auto-évaluation fiable.

En Bref :

🔥 Reconnaître les signes du burnout :
Le burnout se manifeste par 3 types d’épuisement : personnel (fatigue physique et mentale), professionnel (lassitude face au travail) et relationnel (difficultés avec les clients/patients/élèves).

📊 3 dimensions évaluées :
Le test CBI mesure séparément chaque forme d’épuisement avec des seuils de vigilance et d’alerte spécifiques. Un score élevé dans 2 ou 3 dimensions nécessite une attention urgente.

⚠️ Pourquoi se soigner dès maintenant ?
Le burnout n’est pas une faiblesse mais un épuisement réel qui peut s’aggraver. Traiter précocement permet d’éviter l’effondrement complet et de retrouver l’équilibre.

🛠️ Quelle psychothérapie choisir ?
La TCC est particulièrement efficace pour le burnout en aidant à modifier les schémas de pensée et comportements dysfonctionnels au travail.

👀​ Le test CBI est-il fiable ?
Oui, le Copenhagen Burnout Inventory a été validé scientifiquement et présente de solides qualités psychométriques – c’est-à-dire qu’il mesure de façon précise et constante ce qu’il prétend mesurer. Il est libre de droits contrairement au test de Maslach.

⌚ Combien de temps dure la récupération d’un burnout ?
La récupération varie selon l’intensité et la prise en charge. Avec un accompagnement adapté, les premiers signes d’amélioration peuvent apparaître en quelques semaines à quelques mois.
Peut-on prévenir le burnout ?
Oui, en développant une bonne gestion du stress, en apprenant à poser des limites et en maintenant un équilibre vie professionnelle/vie personnelle.

👨‍⚕️ Le burnout est-il reconnu comme maladie professionnelle ?
Le burnout peut être reconnu comme maladie professionnelle sous certaines conditions. Il nous faut consulter notre médecin du travail pour plus d’informations.

☎️ En cas d’urgence, des aides existent :
Contactez SOS Amitié (09 72 39 40 50) ou le Fil Santé Jeunes (0800 235 236) pour un soutien immédiat.

Sommaire :

Quels Sont les 3 Types d'Épuisement du Burnout ?

Le burnout, ou épuisement professionnel, ne se résume pas à être « fatigué du travail ». C’est un processus complexe qui touche trois sphères distinctes de notre vie :

  1. L’épuisement personnel
    Une fatigue physique et psychique profonde qui dépasse le cadre professionnel et affecte notre énergie globale. On ressent alors un manque d’énergie même dans nos activités personnelles.
  2. L’épuisement professionnel
    Une lassitude spécifiquement liée à notre activité professionnelle, où chaque tâche devient pénible à accomplir. Notre travail nous épuise plus qu’il ne nous nourrit.
  3. L’épuisement relationnel
    Une usure dans les relations avec les personnes que nous servons dans notre travail (patients, clients, élèves, bénéficiaires…). Ces interactions qui nous motivaient autrefois deviennent difficiles à supporter.

Le burnout peut ainsi avoir un impact profond sur notre quotidien, influençant notre santé physique, notre bien-être psychologique et nos relations sociales et familiales.

Comment Interpréter notre Score CBI ?

Le test CBI évalue chacune des 3 dimensions du burnout avec des seuils distincts. Il nous faut comprendre que chaque dimension peut être touchée différemment :

Pour l’épuisement personnel :

  • 0 à 12 points : Pas d’inquiétude
  • 13 à 17 points : Vigilance nécessaire
  • 18 points et plus : Alerte – épuisement personnel significatif

Pour l’épuisement professionnel :

  • 0 à 14 points : Pas d’inquiétude
  • 15 à 19 points : Vigilance nécessaire
  • 20 points et plus : Alerte – épuisement professionnel préoccupant

Pour l’épuisement relationnel :

  • 0 à 12 points : Pas d’inquiétude
  • 13 à 17 points : Vigilance nécessaire
  • 18 points et plus : Alerte – épuisement relationnel marqué

Épuisement Personnel : Scores et Signification

0 à 12 Points : Pas d'Inquiétude

Notre niveau d’énergie générale semble préservé. On gère encore bien notre fatigue et on récupère correctement après nos activités.

13 à 17 Points : Vigilance Nécessaire

On commence à ressentir une fatigue persistante qui peut provenir de facteurs professionnels ou personnels. Il nous faut identifier les causes de cette lassitude croissante.

18 Points et Plus : Alerte

Nous sommes dans un état d’épuisement physique et psychique important. Cette fatigue profonde nécessite une attention immédiate car elle impacte toutes les sphères de notre vie.

👉 Dans cette situation, il nous faut consulter rapidement un professionnel de santé.

Épuisement Professionnel : Scores et Signification

0 à 14 Points : Pas d'Inquiétude

Notre relation au travail reste globalement saine. On trouve encore du sens et de la motivation dans nos activités professionnelles.

15 à 19 Points : Vigilance Nécessaire

Notre travail commence à nous peser de manière inhabituelle. Certaines tâches deviennent pénibles et on ressent une lassitude croissante face à nos responsabilités.

20 Points et Plus : Alerte

Notre activité professionnelle nous épuise profondément. Chaque journée de travail représente un effort considérable, et on a du mal à retrouver l’énergie nécessaire.

Femme souffrant de dépression en RDV chez une psychothérapeute TCC

Épuisement Relationnel : Scores et Signification

0 à 12 Points : Pas d'Inquiétude

Nos relations professionnelles avec notre public (patients, clients, élèves…) restent satisfaisantes et énergisantes. On trouve encore du plaisir dans ces interactions.

13 à 17 Points : Vigilance Nécessaire

On commence à ressentir une fatigue dans nos interactions professionnelles. Certaines relations deviennent plus difficiles à gérer et nous demandent plus d’efforts.

18 Points et Plus : Alerte

Les relations avec notre public nous épuisent émotionnellement. On pourrait développer une forme de cynisme ou de détachement pour nous protéger.

Comment savoir si on fait un burnout ?

Le test CBI ci-dessus ne permet pas d’établir un diagnostic.

Quel que soit le résultat, ce questionnaire n’a pas vocation à se substituer aux recommandations d’un·e professionnel·le de santé.

Si on ressent une fatigue persistante liée au travail, une perte de motivation, une irritabilité croissante ou un sentiment de ne plus être efficace depuis plusieurs semaines, il peut s’agir d’un burnout.

Si nous souhaitons réellement savoir si nous souffrons d’épuisement professionnel, il nous faut obtenir un diagnostic.

Pour cela, le plus simple est d’en parler à notre médecin généraliste ou de prendre rendez-vous avec un·e psychiatre spécialisé dans les troubles liés au travail.

Un·e professionnel·le de santé pourra déterminer l’intensité et le type de burnout afin d’envisager le traitement le plus adapté à notre situation.

Les types de burnout

L’épuisement peut prendre différentes formes selon notre contexte de vie et nos responsabilités.

Bien que l’on parle souvent de burnout professionnel, l’épuisement peut aussi toucher d’autres sphères de notre existence : burnout parental (épuisement lié à la parentalité), burnout des aidants (fatigue des proches qui s’occupent de personnes dépendantes), ou encore épuisement étudiant.

Chaque contexte présente ses propres défis et facteurs de stress. Reconnaître ces spécificités nous aide à mieux comprendre notre situation et à adapter notre approche de guérison.

Comprendre notre type de burnout peut orienter le choix du traitement le plus efficace pour notre situation particulière.

homme léthargique souffrant de dépression assis dans son canapé

Pourquoi se Soigner aujourd'hui ?

Détecter précocement un épuisement professionnel en passant un test burnout peut faire toute la différence.

Pourquoi ?

Car une prise en charge rapide permet d’éviter l’effondrement complet et de retrouver progressivement l’équilibre.

À l’inverse, un burnout non traité peut entraîner des complications durables : dépression, troubles anxieux, problèmes cardiovasculaires…

Surtout, il nous faut garder en tête la chose suivante :
Nous méritons d’aller mieux.

e burnout peut nous toucher, peu importe notre profession ou notre niveau de responsabilité.

Et ce n’est pas parce que nous aimons notre métier ou que nous avons choisi ce travail que notre épuisement est moins légitime.

Il ne s’agit pas d’un manque de motivation ou de résistance.
Et cela demande du courage de reconnaître nos limites, particulièrement dans une société qui valorise la performance constante.

Le burnout est donc un trouble qui peut avoir un impact profond sur notre existence.

La bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas une fatalité et qu’on peut s’en remettre.

Pour en apprendre davantage, nous pouvons découvrir notre guide : Burn out : Symptômes, Causes et Traitements (Guide Complet).

Quelle Psychothérapie Choisir ?

Aujourd’hui, plusieurs approches thérapeutiques permettent de traiter le burnout :

  • Psychothérapie de soutien
  • Thérapies systémiques
  • Approches mindfulness (pleine conscience) – technique de méditation qui consiste à porter attention au moment présent
  • Coaching professionnel spécialisé

Cependant, la Thérapie Cognitive et Comportementale (TCC) reste la méthode la plus validée scientifiquement pour l’épuisement professionnel :

  • 👩🏾‍🔬 Efficacité prouvée des TCC dans le traitement du burnout et de la prévention des rechutes.
  • 😌 Résultats durables sur la gestion du stress et la modification des comportements dysfonctionnels au travail.

Cette thérapie se concentre sur l’identification et la modification des schémas de pensée et comportements qui contribuent à notre épuisement professionnel.

Plutôt que de simplement traiter les symptômes, la TCC s’attaque aux causes profondes : perfectionnisme excessif, difficulté à poser des limites, pensées automatiques négatives – c’est-à-dire des pensées qui apparaissent spontanément et influencent nos émotions…

Pour en apprendre davantage sur Thérapies Cognitives et Comportementales, consultez notre article dédié : Thérapie Comportementale et Cognitive (TCC) : Ce qu’il Faut Savoir

Peut-on traiter un burnout seul(e) ?

Bien que la récupération personnelle soit possible dans certains cas légers, le burnout est un état complexe qui bénéficie grandement d’un accompagnement professionnel.

La durée de récupération et la possibilité de s’en sortir seul·e dépendent de plusieurs facteurs : intensité de l’épuisement, soutien social, possibilité de modifier notre environnement de travail…

Cependant, il nous faut garder à l’esprit qu’un burnout non traité peut évoluer vers des complications plus graves : dépression sévère, troubles anxieux chroniques, problèmes de santé physique…

Il est donc fortement recommandé de consulter un·e professionnel·le de santé, même pour un accompagnement temporaire.

On peut se demander pourquoi certain·es d’entre nous souhaitent surmonter le burnout sans aide extérieure.

Parfois, c’est par peur du jugement professionnel ou par crainte des conséquences sur notre carrière.
Mais il nous faut nous rappeler que le burnout est reconnu comme un risque professionnel, et qu’il n’y a aucune honte à prendre soin de notre santé mentale.

Les numéros utiles

📞 Besoin d’un soutien immédiat ? Contactez :

Que Devez-vous Retenir ?

L’épuisement professionnel peut avoir un impact majeur sur notre bien-être, mais il existe des moyens efficaces de le traiter et de retrouver notre équilibre.

En reconnaissant les signes précoces du burnout et en cherchant de l’aide dès maintenant, on peut éviter l’aggravation et accélérer notre rétablissement.

Il nous faut nous rappeler que nous méritons de nous sentir bien dans notre travail, quelle que soit notre profession ou notre situation actuelle.
Il est important de parler à un·e professionnel·le de santé pour obtenir une évaluation précise et un accompagnement adapté.

Choisissons une approche thérapeutique qui nous convient, comme la Thérapie Cognitive et Comportementale, qui offre des outils concrets pour gérer le stress professionnel.

N’attendons pas l’effondrement pour agir.

Nous méritons de retrouver du sens et de la sérénité dans notre vie professionnelle. Chaque étape vers le mieux-être compte.

Questions Fréquentes

Oui, il existe plusieurs questionnaires pour dépister un épisode dépressif comme le PHQ-9 (ci-dessus), le MINI (questionnaire plus approfondi basé sur les critères du DSM-5), ou encore l’Échelle de Hamilton (outil de référence permet aux cliniciens d’évaluer précisément la sévérité des symptômes dépressifs).

Questions :
Au cours des 2 dernières semaines :

Réponses et Scores

Avez-vous eu peu d’intérêt ou de plaisir à faire les choses ?

  • Non, jamais : 0
  • Oui, plusieurs jours : 1
  • Oui, plus de la moitié du temps : 2
  • Oui, presque tous les jours : 3

Avez-vous été triste, déprimé·e ou désespéré·e ?

  • Non, jamais : 0
  • Oui, plusieurs jours : 1
  • Oui, plus de la moitié du temps : 2
  • Oui, presque tous les jours : 3

Avez-vous eu des difficultés à vous endormir ou à rester endormi·e, ou vous avez trop dormi ?

  • Non, jamais : 0
  • Oui, plusieurs jours : 1
  • Oui, plus de la moitié du temps : 2
  • Oui, presque toutes les nuits : 3

Vous êtes-vous senti·e fatigué·e ou vous avez manqué d’énergie ?

  • Non, jamais : 0
  • Oui, plusieurs jours : 1
  • Oui, plus de la moitié du temps : 2
  • Oui, presque tous le temps : 3

Avez-vous eu peu d’appétit ou trop mangé ?

  • Non, jamais : 0
  • Oui, plusieurs jours : 1
  • Oui, plus de la moitié du temps : 2
  • Oui, presque tous les jours : 3

Avez-vous eu une mauvaise opinion de vous-même, ou le sentiment d’être nul·le, d’avoir déçu votre famille ou de vous être déçu·e vous-même ?

  • Non, jamais : 0
  • Oui, plusieurs jours : 1
  • Oui, plus de la moitié du temps : 2
  • Oui, presque tous les jours : 3

Avez-vous eu du mal à vous concentrer pour suivre une discussion, lire ou regarder une série

  • Non, jamais : 0
  • Oui, plusieurs jours : 1
  • Oui, plus de la moitié du temps : 2
  • Oui, presque tous les jours : 3

Avez-vous bougé ou parlé si lentement que les autres auraient pu le remarquer ?

Ou au contraire, avez-vous été si agité·e que vous avez eu du mal à tenir en place par rapport à d’habitude ?

  • Non, jamais : 0
  • Oui, plusieurs jours : 1
  • Oui, plus de la moitié du temps : 2
  • Oui, presque tous les jours : 3

Avez-vous pensé qu’il vaudrait mieux mourir ou envisagé de vous faire du mal d’une manière ou d’une autre ?

  • Non, jamais : 0
  • Oui, plusieurs jours : 1
  • Oui, plus de la moitié du temps : 2
  • Oui, presque tous les jours : 3

Maintenant, additionnez les points obtenus et calculez votre score.

En fonction de votre résultat, il est possible que vous traversiez une phase dépressive :

  • 1-4 : minimale
  • 5-9 : Légère
  • 10-14 : Modérée
  • 15-19 : Modérément sévère
  • 20-27 : Sévère

📊 Suis-je en Dépression ?

Complétez ce court test pour savoir où vous en êtes.

Le questionnaire PHQ9 est utilisé pour le dépistage et la mesure de la gravité de la dépression chez les adolescent·es et les adultes.

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